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Van Kuijk x Magenta - La Belle Saison

  • Théâtre de Coulommiers 7 Rue du Général Leclerc Coulommiers, IDF, 77120 France (carte)

QUATUORS VAN KUIJK X MAGENTA

DEUX GÉNÉRATIONS DE QUATUOR UNISSENT LEURS FORCES DANS UNE ODE À LA MUSIQUE DE CHAMBRE

  • Grazyna Bacewicz (1909-1969) Quatuor pour quatre violons

  • Arnold Schoenberg (1874-1951) La Nuit transfigurée (sextuor)

  • Félix Mendelssohn (1809-1847) Octuor à cordes en ut majeur op.20

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Durée : 1h30 avec entracte

Le projet :

La Belle Saison, c’est aussi une histoire de compagnonnage. Le Quatuor Van Kuijk, poids lourd des scènes internationales, unit ici ses forces aux jeunes musiciennes du Quatuor Magenta, dont la fougue impétueuse saura répondre à l’insolente maîtrise de leurs aînés, dans un programme associant le pétillant octuor de Mendelssohn et la diaphane Nuit Transfigurée de Schoenberg à une rareté : le Quatuor pour Violons de Bacewicz, compositrice que les artistes avaient à coeur de défendre. 

Le programme :

Depuis les Concertos de Vivaldi, bien peu de compositeurs s’étaient intéressés au quatuor de violons ! Et pourtant, la compositrice polonaise Grazyna Bacewicz (1909-1969), élève de Nadia Boulanger pour la composition et de Carl Flesch pour le violon, s’en empare, et renouvelle avec brio le genre du Quatuor à Cordes. À un lyrisme mêlé de mélancolie qui peut rappeler Kodaly ou Szymanowski, l’artiste superpose dans son Quatuor pour Quatre violons (1949) une énergie bondissante et populaire rappelant Prokofiev.
Aux portes du XXe siècle, la Nuit Transfigurée du jeune Schoenberg, composée sur un texte sensuel et quasi-métaphysique de Richard Dehmel, effectue la fusion idéale entre les univers de Brahms et de Wagner. Les souffles vaporeux des violons en sourdines dialoguent avec les cris rauques des violoncelles, dans un voyage halluciné la tête dans les étoiles. 

Autre chef-d’œuvre de jeunesse, l’Octuor de Mendelssohn, composé à l’âge de 16 ans, est un bijou d’orchestration. Chacune des huit voix s’y épanouit dans une harmonie sidérante de souplesse et de clarté. Elans amoureux, canons entraînants et batteries de doubles-croches s’y succèdent, pour entraîner le public dans un voyage en forme d’immense sourire amusé. 

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